Un plan financier réussi repose sur de nombreux éléments de base, et il peut être difficile de les déterminer… et de les respecter. Il n’est pas rare que les gens se sentent un peu perdus lorsque vient le temps de choisir entre investir dans des actions ou des obligations, de planifier pour la retraite et de s’occuper des impôts.
Des conseils financiers personnalisés et professionnels peuvent vous aider à gérer vos besoins, surmonter vos difficultés et utiliser vos ressources afin de créer une stratégie viable.
Lisa Raponi, planificatrice financière certifiée, cumule 22 ans de carrière. Elle aide les membres du secteur de l’éducation à gérer leur bien-être financier depuis plus de 10 ans.
Lisa croit qu’une bonne santé financière se construit à partir de six éléments fondamentaux : le budget et l’épargne; les placements; l’assurance et la gestion des risques; la retraite; les impôts et la planification successorale.
Comme la date limite de cotisation à un REER est le 29 février et que la date limite pour soumettre ses impôts est peu de temps après, soit le 30 avril, commençons par les impôts.
Les transactions, épargnes et retraits, que l’on fait dans son régime enregistré d’épargne-retraite (REER) peuvent générer un fardeau fiscal. Un conseiller ou une conseillère en finance est en mesure de vous proposer différentes stratégies pour vous aider à réduire ce fardeau.
« La plupart des membres du secteur de l’éducation ne peuvent verser que 2 000 $ à 2 600 $ dans leur REER chaque année. C’est une excellente façon d’économiser dès maintenant sur l’impôt. Veillez donc à cotiser le maximum d’ici le 29 février 2024 pour que ces cotisations soient calculées pour l’année d’imposition 2023 », explique Lisa. « Pour ceux et celle dont le plafond est supérieur à ces chiffres, je recommande d’obtenir des conseils de nos spécialistes, car certaines raisons peuvent justifier de ne pas utiliser tous vos droits de cotisation au REER – pour conserver des droits en cas de versement d’une gratification de retraite par exemple. Et n’oubliez pas : l’année où vous atteignez 71 ans sonne la fin de votre droit à cotiser à un REER. Après quoi, vous devrez commencer à faire des retraits réguliers. »
Cette exigence peut poser problème aux membres du secteur de l’éducation, car leurs revenus de retraite augmentent avec les années. Le report des revenus d’un REER à des années ultérieures entraîne souvent une augmentation de l’imposition.
« Je discute abondamment de la planification fiscale avec mes clients et clientes, explique Lisa. « Nous explorons les options possibles en matière de REER pour choisir la plus avantageuse sur le plan fiscal. »
« Faire partie du secteur de l’éducation offre des avantages uniques, qui ont souvent d’importantes retombées financières », explique Lisa.
Par exemple, vous avez habituellement le droit de prendre un congé non payé ou à salaire différé pour des raisons personnelles. Mais ces congés entraînent des répercussions financières et vous obligent à épargner.
« Si vous avez l’habitude de vivre selon un certain budget et que vous explorez la possibilité de prendre un congé, vous devrez sans doute recalculer votre budget », explique Lisa.
Les fonds d’urgence, généralement mis en place en cas de perte d’emploi, d’interruptions temporaires d’emploi et de dépenses imprévues, demeurent également essentiels pour les membres du secteur de l’éducation, même si on a l’impression que ce sont des emplois stables. L’un des problèmes qui peuvent survenir est la réaffectation du personnel à d’autres endroits.
Lisa fait remarquer que le conseil scolaire de Toronto s’étend de Scarborough à Etobicoke et de York au centre-ville. Ainsi, si une personne ayant vécu et travaillé à Scarborough toute sa vie et doit maintenant travailler à Etobicoke, un fonds d’urgence pourra l’aider à payer les coûts supplémentaires pour se déplacer.
Lisa se souvient de clients et clientes à qui d’anciens planificateurs financiers avaient conseillé de faire des placements risqués en raison de leur régime de retraite solide.
Mais Lisa soutient que la gestion du risque en matière de placement dépend de la personne… et non du métier.
« Si vous êtes à l’aise avec le risque, nous vous construirons un portefeuille adapté à cette tolérance au risque », explique Lisa. « Mais si vous n’êtes pas à l’aise, nous vous construirons un portefeuille qui ne vous empêchera pas de dormir la nuit. »
Bien que nous ne vendions pas d’assurance, nous veillons à ce que notre clientèle en comprenne toute l’importance.
« Nous nous concentrons sur la sensibilisation », dit Lisa. « Nous proposons à nos clients et clientes d’examiner leur niveau d’endettement et d’analyser leurs besoins en matière de remplacement du revenu, de sorte que lorsque viendra le temps de parler avec les spécialistes des assurances, ils et elles auront au moins un peu d’information à leur fournir. »
Pour tout ce qui touche l’assurance habitation, voyage, vie et automobile, Lisa dirige sa clientèle vers le régime d’assurance des enseignants et des enseignantes de l’Ontario (RAEO).
« Les régimes de retraite peuvent offrir un niveau de revenu garanti pour le reste de votre vie », concède Lisa.
Mais elle suggère toujours aux membres du secteur de l’éducation d’épargner en dehors de leur rente. Un coussin confortable permet aux personnes retraitées de faire des activités stimulantes pendant ces belles années.
« Votre rente de retraite suffira peut-être à couvrir vos factures mensuelles, mais elle ne couvrira pas nécessairement les voyages à l’étranger », explique Lisa.
Et bien que votre rente ressemble à un « cadeau », il est important de se rappeler que vous cotisez au régime de retraite.
« À l’heure actuelle, les cotisations représentent près de 12 % du salaire, selon le seuil de revenu, alors il faut être fier de cotiser à cette pension », illustre Lisa.
Lorsque Lisa discute de planification successorale avec sa clientèle, elle propose des stratégies pour minimiser les impôts à la suite d’un décès. Elle donne également des conseils sur d’autres sujets essentiels liés à la succession comme l’homologation ou l’importance de nommer un bénéficiaire.
Un compte REER peut être transféré à un conjoint ou une conjointe en cas de décès, et ce, sans répercussions fiscales. Mais quand cet argent est donné à quelqu’un d’autre, c’est la moitié qui pourrait devoir être versée aux impôts.
Lisa suggère toujours des stratégies qui visent à réduire les répercussions fiscales, dont les comptes à utiliser en matière de planification successorale.
« Voilà les discussions approfondies et continues que nous tenons avec notre clientèle », déclare Lisa. « Ces discussions peuvent prendre du temps, mais elles sont aussi très précieuses et peuvent faire économiser des milliers de dollars. »
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* Des conditions s’appliquent. Un placement minimal de 5 000 $ est requis dans un nouveau REER, CELI, CELIAPP ou compte non enregistré. Une personne sera sélectionnée pour gagner 1 000 $. L’offre prend fin le 31 mars 2024. Visitez le site https://www.educatorsfinancialgroup.ca/2024-fresh-perspective-contest/ pour connaître toutes les modalités.
**Les membres du personnel d’Educators Financial Group ne sont pas des spécialistes en fiscalité ni des conseillers juridiques. Il faut toujours consulter des gens spécialisés dans ce domaine, au besoin.