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S’ils le pouvaient, ce sont 68 % des parents canadiens qui feraient un bond dans le passé pour épargner davantage en vue des études postsecondaires de leurs enfants.

Malheureusement, il est impossible de voyager dans le temps, et un peu de planification aurait pu donner un véritable coup de pouce au portefeuille. D’autant plus qu’une façon d’épargner davantage aurait pu être aussi simple que d’optimiser le rendement d’un véhicule de placement bien précis.

Oui, nous parlons bel et bien du régime enregistré d’épargne-études (REEE).

Depuis 1998, « REEE » sont quatre lettres que l’on voit partout et qui incarnent toute l’importance d’épargner en vue des études postsecondaires de son enfant.

Pourtant, une étude récente a révélé qu’un peu moins de la moitié (49 %) des gens cotisent actuellement, ou ont déjà cotisé, à un REEE.

Mais pas de soucis. Ces chiffres signifient qu’une grande quantité de personnes peuvent encore profiter d’une occasion en or de commencer à épargner pour les études postsecondaires de leur enfant (ou petit-enfant), et de passer à la vitesse supérieure en matière d’épargne.

Voici trois étapes à suivre pour optimiser le potentiel d’épargne d’un REEE :

No 1 : Ouvrez-en un.

Cette étape semble évidente, mais environ un parent canadien sur trois n’a pas encore commencé à épargner pour les études de ses enfants. Deux obstacles les empêchent de le faire : un manque de fonds; et un manque de connaissances quant aux avantages que procurent les REEE sur le plan de l’épargne, particulièrement en ce qui concerne les subventions gouvernementales (on y revient dans un instant).

Parlons du premier obstacle de ne pas ouvrir un REEE : un manque apparent de fonds.

Nous utilisons le mot apparent parce que tout est une question de perspective.

Au début de votre carrière (lorsque vous êtes habituellement dans le bas de la grille salariale), vous pourriez croire que vous n’avez pas assez d’argent pour cotiser à un REEE… ni à n’importe quel autre véhicule de placement, d’ailleurs.

Pourtant, vous avez plus de marge de manœuvre financière que vous ne le pensez. Et sachez que de petites contributions peuvent faire beaucoup.

Par exemple, supposons qu’à partir de la naissance de votre enfant, vous cotisez 30 $ par mois jusqu’à ses 18 ans.

Au bout de la ligne, vous aurez épargné un peu moins de 11 400 $*. Tout cet argent en ne mettant de côté qu’un dollar par jour.

En fin de compte, c’est vous, en fonction de votre budget, qui décidez du montant que vous cotisez au REEE. La meilleure façon de faire en sorte que ces cotisations respectent votre budget est de maximiser vos liquidités mensuelles.

Voici quelques façons de le faire :

  • Établir un budget mensuel sensé
  • Élaborer une stratégie de remboursement de vos dettes
  • Chercher des façons de réduire les dépenses inutiles
  • Testez des montants de cotisation à l’aide de notre outil de calcul du REEE

Vous pouvez également envisager de demander des cadeaux en argent à vos proches plutôt que les jouets habituels pour votre enfant lors des anniversaires et à Noël (et placez cet argent dans le REEE de votre enfant).

N’oubliez pas qu’à peu près n’importe qui (tantes, oncles, grands-parents, voisins, amis, etc.) peut ouvrir un REEE individuel pour votre enfant afin de vous aider à maximiser vos cotisations.

Besoin d’une autre bonne raison d’ouvrir un REEE? Sachez que vous pourriez recevoir un maximum de 9 200 $ en subventions gouvernementales :

  • Jusqu’à 7 200 $ de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE), si le total cotisé au REEE permet d’obtenir le plein montant de la subvention
  • Jusqu’à 2 000 $ du Bon d’études canadien, une subvention supplémentaire qui soutient les familles à faible revenu (cet argent peut être reçu rétroactivement et il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’argent au REEE pour le recevoir, contrairement à la SCEE)

La majorité des parents canadiens (56 %) ne profitent pas des subventions associées au REEE. Vous voudrez certainement maximiser vos propres cotisations au REEE afin de profiter de ces incitatifs gouvernementaux.

Besoin d’aide pour vous lancer?

Nos conseillers et conseillères en finance peuvent vous aider à mettre en place un régime d’épargne et réclamer toutes les subventions admissibles pour votre enfant.

Discuter avec un ou une spécialiste en finance.

No 2 : Commencez à cotiser plus tôt pour maximiser le potentiel d’épargne de votre REEE.

Si votre stratégie était de commencer à cotiser à un REEE plus tard, et de rattraper les subventions, n’oubliez pas que le temps et les intérêts composés n’attendent personne. Afin d’optimiser le potentiel de rendement de votre REEE, mieux vaut commencer à cotiser dès le plus jeune âge de votre enfant (c.-à-d. dans l’année de sa naissance).

Si vous souhaitez maximiser la Subvention canadienne pour l’épargne-études, le temps sera votre meilleur allié.

C’est que, à la manière des grains de sable dans un sablier, les jours dont vous disposez pour maximiser la SCEE s’écoulent, eux aussi.

La façon dont la SCEE fonctionne est la suivante : le gouvernement fédéral verse une cotisation de 20 % sur la première tranche de 2 500 $ cotisée annuellement à un REEE, jusqu’à concurrence de 500 $ par année.

Le plafond à vie de la SCEE auquel vous pourriez avoir droit est de 7 200 $.

Toutefois, le gouvernement ne verse cette cotisation supplémentaire que jusqu’à la fin de l’année civile où votre enfant atteint l’âge de 17 ans, d’où l’importance de commencer à contribuer tôt à un REEE.

Du point de vue de l’abordabilité, la stratégie idéale de cotisation à un REEE pour maximiser la SCEE est la suivante :

  • Verser des cotisations annuelles de 2 500 $ à compter de la naissance de votre enfant (pour recevoir la SCEE maximale annuelle de 500 $)
  • Cela signifie que vous ne versez que 6,85 $ par jour dans votre REEE (le coût de quelques tasses de café ou d’un latté raffiné à votre brûlerie préférée)
  • Selon ce scénario, vous aurez maximisé la SCEE lorsque votre enfant aura atteint l’âge de 15 ans

Plus vous attendez pour cotiser à un REEE, plus il sera coûteux de jouer la carte du « rattrapage » de la SCEE.

Même si vous pouvez toujours rattraper les années où vous n’avez pas reçu le maximum annuel de la SCEE de 500 $, vous ne pouvez rattraper qu’une année de SCEE à la fois.

Supposons que vous décidez d’attendre que votre enfant ait trois ans pour commencer à cotiser à un REEE.

Vous devrez doubler vos cotisations annuelles à un REEE, donc cotiser 5 000 $ pendant trois années consécutives afin de rattraper le retard pour recevoir la subvention (maximale) de la SCEE.

Et si vous commencez encore plus tard, mais que vous souhaitez tout de même obtenir le montant maximal de la SCEE, vous devrez commencer à cotiser au REEE au plus tard quand votre enfant aura dix ans.

Contribuer plus tôt donne également le temps à la magie de la capitalisation d’opérer.

La meilleure façon d’imager la capitalisation et de se figurer une boule de neige. Plus on investit longtemps, plus la boule de neige grossit. C’est peut-être la raison pour laquelle on décrit l’effet de la capitalisation comme un effet boule de neige, car vous profitez d’un rendement sur votre rendement, et ce, en plus de votre investissement initial.

Voici deux scénarios qui illustrent les effets de la capitalisation, et dans chacun d’eux, vous cotisez juste assez à votre REEE pour maximiser la Subvention canadienne pour l’épargne-études :

  • Scénario A : vous commencez à cotiser dès le plus jeune âge de votre enfant
  • Scénario B : vous commencez à cotiser lorsque votre enfant atteint neuf ans

Lorsque votre enfant aura 18 ans, votre REEE aura accumulé :

  • Scénario A : 76 521,35 $ **
  • Scénario B : 62 916,54 $ ***

Dans le scénario A, vous recevez un montant supplémentaire de 13 604,81 $** comparativement au scénario B.

Voici la preuve, si vous étiez encore sceptique, que plus vous cotisez tôt au REEE de votre enfant, plus votre placement profitera des effets de la capitalisation.

No 3 : Choisissez la bonne combinaison d’actif pour maximiser vos objectifs de placement dans un REEE.

Afin de maximiser l’effet boule de neige de la capitalisation, vous devez choisir la bonne combinaison d’actifs.

Que vous choisissiez des actions, des obligations, des fonds communs de placement et des certificats de placement garantis (CPG), il existe une variété d’options de placement. Mais lesquelles choisir pour respecter votre tolérance au risque et votre horizon de placement? Après tout, même si vous voulez que vos placements dans un REEE donnent des rendements intéressants, vous devez aussi penser à protéger ces rendements lorsque votre enfant se rapprochera du collège ou de l’université.

C’est pourquoi parler à un ou à une de nos spécialistes en conseils financiers peut vous aider à prendre les bonnes décisions de placement par rapport au REEE de votre enfant.

Peu importe le nombre d’enfants que vous avez, leur âge ou votre échelle salariale, nos spécialistes en finance peuvent vous offrir une véritable stratégie d’investissement adaptée à la particularité de votre métier, à votre situation et à votre budget. Car même si l’épargne pour les études postsecondaires s’avère être un long chemin parfois cahoteux, ce parcours en vaut certainement la peine.

Maximisez le potentiel du REEE de votre enfant en contactant l’un ou l’une de nos spécialistes en finance.

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