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Vous êtes fin prêt à investir, mais avant de vous lancer, vous souhaitez comparer le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) avec le régime enregistré d’épargne-retraite (REER).

Mais lequel choisir?

Après tout, les deux vous aideront à épargner de l’argent pour atteindre divers objectifs financiers. Et ils vous feront économiser de l’impôt, mais de façons différentes. Cependant, exception faite de leurs similitudes et de leurs différences, il existe de bonnes raisons (et, osons le dire, des raisons propres aux membres du secteur de l’éducation) de choisir l’un plutôt que l’autre.

Avant de discuter de ces raisons, voyons dans quelle mesure vous connaissez vraiment ces deux stratégies d’investissement.

Selon un récent sondage, environ 36 % de la population canadienne ne connaît toujours pas la différence entre un CELI et un REER. Et dans ce sondage, en creusant plus loin, on a découvert qu’un certain pourcentage de gens, qui se considéraient pourtant comme bien informés, avaient peut-être besoin de retourner faire leurs devoirs. Par exemple, sur les 75 % ayant déclaré bien connaître les caractéristiques du CELI, seulement 49 % savaient que dans un CELI, on pouvait placer de l’argent comptant, mais aussi au moins un autre type de placement. La preuve que même quand on pense bien connaître un sujet, on peut toujours en apprendre davantage.

Voici donc un bref rappel des caractéristiques des CELI et des REER :

Le CELI

Lorsque vous déposez de l’argent dans un CELI, vous avez déjà payé de l’impôt sur cet argent. Tous les retraits sont donc libres d’impôt. Comme nous l’avons mentionné, il s’agit là d’une excellente raison de choisir un CELI pour épargner. Il faut aussi préciser que le fait qu’on nomme ce véhicule de placement un « compte d’épargne » induit parfois les gens en erreur, qui croient à tort qu’un CELI ne sert qu’à épargner. En réalité, vous pouvez également y ajouter une grande variété d’actifs financiers, dont des certificats de placement garantis (CPG), des fonds communs de placement, des actions, des obligations, en plus de comptes d’épargne.

Plafond de cotisation

Chaque année, le gouvernement impose une limite quant au montant que vous pouvez investir dans un CELI, et ce montant a tendance à changer tous les deux ou trois ans. Cette année, le plafond de cotisation annuelle est de 6 500 $. Si vous n’avez jamais cotisé à un CELI (et que vous aviez 18 ans ou plus en 2009), vos droits de cotisation cumulatifs pour 2023 s’élèvent à 88 000 $*.

Vous ne savez pas combien vous pouvez cotiser à votre CELI?

Nous sommes là pour vous aider. Pour toute question au sujet de vos droits de cotisation, et pour éviter de les dépasser, discutez avec l’un ou l’une de nos spécialistes en finance.

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Règles relatives aux retraits

Vous êtes libre de retirer des fonds d’un CELI en tout temps, sans pénalité. Toutefois, n’oubliez pas que si vous voulez verser de nouveau le montant retiré de votre CELI au cours de la même année civile, il sera pris en compte dans votre plafond de cotisation annuelle. Donc, si vous avez déjà atteint votre plafond pour l’année, vous devrez attendre l’année civile suivante pour cotiser afin d’éviter de payer une pénalité pour une cotisation excédentaire.

Le REER

Alors qu’un CELI est un compte « libre d’impôt », un REER est un compte « fiscalement avantageux ». Cela signifie que vous n’avez pas à payer d’impôt sur l’argent versé dans un REER pour l’année du versement (ni au cours des années de cotisation subséquentes). Comme les cotisations versées ont déjà été imposées, vos cotisations seront déductibles d’impôt pour rembourser cette imposition. Cet argent ne sera imposé que lorsque vous commencerez à faire des retraits.

Plafond de cotisation

Les REER sont également soumis à des plafonds de cotisation. Pour les membres du secteur de l’éducation, ce plafond est généralement assez bas, car les cotisations à votre régime de retraite sont prises en compte dans le calcul. C’est pourquoi il est important d’obtenir des conseils adaptés à votre réalité avant de cotiser à un REER, car vous ne pouvez pas vous fier au plafond annuel (qui est de 29 210 $ pour l’année d’imposition 2022 et de 30 780 $ pour l’année d’imposition 2023).

Règles relatives aux retraits

Vous devez payer de l’impôt sur tout montant retiré d’un REER, à moins que vous utilisiez les fonds dans le cadre du Régime d’accession à la propriété (RAP) ou du Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP). Si vous effectuez un retrait anticipé, votre institution financière retiendra une partie de l’impôt et paiera le gouvernement fédéral en votre nom.

Le RAP : pour faire une mise de fonds sur votre première maison, vous et votre partenaire pouvez chacun retirer jusqu’à 35 000 $ chacun, et ce, sans imposition. Vous disposerez alors de 15 ans pour rembourser ce montant à votre REER, le premier paiement étant exigible dans les deux ans suivant le retrait.

Le REEP : pour aider à financer des frais d’études admissibles, vous pouvez effectuer un retrait non imposable de 10 000 $ par année de votre REER, jusqu’à concurrence d’un montant total de 20 000 $. Les retraits peuvent s’étaler sur un maximum de quatre ans et au moins 10 % du montant total emprunté du REER doit être remboursé chaque année (ce qui signifie que vous avez 10 ans pour rembourser la totalité du montant retiré). Notez que le REEP ne peut servir qu’à financer un retour aux études ou une formation à temps plein pour vous ou votre partenaire, et non pour vos enfants. Si vous ou votre partenaire remplissez les conditions liées à une incapacité, vous pourriez avoir le droit de vous inscrire à temps partiel.

Quel est votre objectif d’épargne?

Chez Educators Financial Group, nos spécialistes en finance peuvent vous donner des conseils propres à votre réalité, ce qui vous aidera à déterminer la stratégie de placement la plus avantageuse sur le plan fiscal et ainsi atteindre vos objectifs.

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Compte tenu de ce que nous venons de voir jusqu’à maintenant au sujet des CELI et des REER, évaluez celui qui vous convient le mieux en fonction de n’importe quelle combinaison des deux scénarios suivants :

  • Scénario 1 : Selon OÙ vous en êtes dans la grille salariale (c.-à-d. votre revenu et votre tranche d’imposition).
  • Scénario 2 : Selon le MOMENT où vous souhaitez utiliser l’argent (votre horizon de placement).

Scénario 1 : Selon OÙ vous en êtes dans la grille salariale.

  • Choisissez un REER si vous gagnez plus de 50 000 $.
  • Choisissez un REER si vous gagnez plus de 50 000 $.

En règle générale, si vous gagnez plus de 50 000 $ par année, le REER est une bonne solution.

C’est que cotiser à un REER est une stratégie d’épargne fiscale. Vous y versez de l’argent lorsque vous êtes dans une tranche d’imposition moyenne à élevée (c.-à-d. lorsque vous atteignez la catégorie A3 dans la grille salariale) et vous retirez l’argent lorsque vous êtes dans une tranche d’imposition inférieure (retraite).

Si vous commencez à peine votre carrière et que vous êtes dans le bas de la grille salariale, la déduction a moins de valeur puisque vous n’aurez probablement pas à payer beaucoup d’impôt sur votre revenu après avoir demandé les crédits d’impôt de base. C’est dans cette situation que le choix de placer votre argent dans un CELI est probablement le plus logique.

Scénario 2 : Selon le MOMENT où vous souhaitez utiliser l’argent.

  • Si vous gagnez plus de 50 000 $ par année, choisissez un REER pour atteindre des objectifs d’épargne à long terme
  • Si vous gagnez moins de 50 000 $ par année, choisissez un CELI pour vos objectifs d’épargne à court et à moyen termes

Un REER a été conçu pour être le meilleur véhicule de placement à long terme, car il vise à aider la population canadienne à mettre de l’argent de côté pour la retraite.

Cependant, comme vous êtes un membre du secteur de l’éducation et que vous savez que vous aurez une rente, vous pensez peut-être qu’il n’est pas nécessaire d’épargner pour la retraite. Mais le fait est que votre revenu de retraite ne couvrira probablement que 80 à 85 % de vos besoins financiers quotidiens. Bien que cet écart soit beaucoup moins important à combler que celui d’une personne n’ayant pas de rente de retraite, mieux vaut tout de même mettre en place une stratégie d’épargne pour combler cette différence.

En ce qui concerne vos objectifs financiers à court ou à moyen termes (comme constituer un fonds d’urgence, acheter une nouvelle voiture ou rénover la maison), un CELI est le meilleur choix.

Vous aurez la possibilité de faire des retraits libres d’impôt, et ce, sans pénalité. Si vous épargnez pour l’achat d’une première maison, le CELI représente une meilleure option que d’emprunter de votre REER pour profiter du Régime d’accession à la propriété. C’est qu’en optant pour un CELI, vous n’aurez pas à vous soucier de rembourser l’argent dans un délai donné pour éviter de payer une pénalité. De plus, si vous en êtes au début de votre carrière et que vous n’avez pas encore atteint le niveau de revenu moyen ou élevé, vous aurez le temps de gravir les échelons dans la grille salariale. Ensuite, lorsque vous commencerez à gagner davantage (c.-à-d. plus de 50 000 $ par année), vous pourrez choisir de placer l’argent que vous avez retiré de votre CELI dans un REER afin d’obtenir un meilleur allégement fiscal.

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Nos spécialistes en finance connaissent très bien votre structure de rémunération et vos avantages sociaux et peuvent donc vous offrir des conseils professionnels adaptés à votre métier en matière de placement.

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